Catégorie : Aménagement du jardin

  • Bordures de jardin : matériaux, styles et conseils de pose

    Bordures de jardin : matériaux, styles et conseils de pose

    Introduction : pourquoi installer des bordures de jardin ?

    Dans l’aménagement extérieur, les bordures sont souvent discrètes, mais leur rôle est essentiel. Elles délimitent les espaces, structurent les massifs, retiennent la terre, canalisent les graviers et apportent une finition soignée au jardin.

    Qu’il s’agisse d’un parterre fleuri, d’une pelouse impeccable ou d’une allée gravillonnée, une bordure bien posée assure un aspect net et réduit considérablement l’entretien. Elle évite la propagation des herbes indésirables et donne un cadre élégant à chaque espace.

    Dans cet article, découvrez les différents matériaux, leurs avantages et inconvénients, les styles pour s’adapter à toutes les ambiances et des conseils pratiques pour poser vos bordures comme un pro.

    Les différents matériaux pour vos bordures

    🌳 Bordures en bois : naturelles et chaleureuses

    Les bordures en bois conviennent parfaitement aux jardins rustiques, aux potagers et aux espaces fleuris. Elles peuvent prendre la forme de rondins, de traverses paysagères ou de planches dressées verticalement.

    Avantages :

    • Aspect authentique et naturel.
    • Facilité de pose.
    • Matériau renouvelable.

    Inconvénients :

    • Sensible à l’humidité et aux insectes.
    • Nécessite un traitement régulier (autoclave, huile, lasure).

    ⚙️ Bordures métalliques : modernes et discrètes

    En acier corten, acier galvanisé ou aluminium, les bordures métalliques se fondent dans le décor tout en offrant une grande robustesse. Elles sont souvent utilisées pour des allées en gravier ou des pelouses design.

    Avantages :

    • Grande longévité.
    • Aspect contemporain.
    • Courbes et formes libres possibles.

    Inconvénients :

    • Prix plus élevé que le bois ou le plastique.
    • Peut chauffer au soleil.

    🪨 Bordures en pierre naturelle ou reconstituée

    Pour une finition haut de gamme et intemporelle, la pierre est un choix de prédilection. On l’utilise sous forme de pavés, de dalles ou de murets bas.

    Avantages :

    • Très esthétique.
    • Durée de vie exceptionnelle.
    • Entretien limité.

    Inconvénients :

    • Pose plus technique et lourde.
    • Coût plus élevé.

    ♻️ Bordures en plastique recyclé

    Économiques, flexibles et légères, les bordures en plastique ou composite recyclé séduisent de plus en plus les jardiniers amateurs.

    Avantages :

    • Faciles à installer.
    • Résistantes aux intempéries.
    • Souples : idéales pour créer des courbes.

    Inconvénients :

    • Moins esthétiques que la pierre ou le bois.
    • Peuvent se déformer à la longue sans fixation solide.

    🌿 Bordures végétales

    Et pourquoi ne pas délimiter vos massifs avec des plantes ? Les bordures végétales, comme les buis, les lavandes ou les santolines, apportent une touche vivante et élégante.

    Avantages :

    • Aspect naturel et décoratif toute l’année.
    • Harmonisation parfaite avec le jardin.

    Inconvénients :

    • Entretien régulier (taille, arrosage).
    • Peut mettre du temps à pousser.

    Bien choisir le style de bordure selon le jardin

    🏰 Jardin classique ou à la française

    Optez pour des bordures en pierre taillée, des buis taillés au cordeau ou des pavés bien alignés. L’objectif est d’obtenir une structure nette et symétrique.

    🌾 Ambiance naturelle ou champêtre

    Privilégiez le bois brut, les rondins ou les plantes vivaces en bordure sinueuse pour conserver un aspect organique.

    ✨ Jardin contemporain

    Les matériaux modernes comme l’acier corten ou l’aluminium s’associent bien avec des graviers gris ou des pas japonais minimalistes.

    🥕 Potager ou massifs fleuris

    Dans un potager, les bordures en traverses paysagères ou en planches sont pratiques pour retenir la terre. Pour un parterre fleuri, une bordure basse en plastique ou en pierre suffit à contenir les plantes.

    Étapes pour poser une bordure de jardin

    📏 Préparer le tracé

    Délimitez l’emplacement avec une corde et des piquets. Marquez au sol avec de la peinture ou de la chaux pour visualiser le tracé.

    ⛏️ Creuser la tranchée

    Creusez une tranchée de 10 à 20 cm de profondeur selon la hauteur de la bordure. Un fond bien nivelé assure une pose droite.

    🧱 Mettre en place la bordure

    Posez la bordure en veillant à ce qu’elle soit droite et stable. Pour les bordures flexibles, utilisez des piquets de maintien tous les 50 cm.

    🪚 Stabiliser et remplir

    Comblez les côtés avec de la terre ou du sable, tassez soigneusement et vérifiez le niveau.

    🔨 Cas particulier : bordures maçonnées

    Pour les pierres ou les pavés, prévoyez une semelle béton pour garantir la stabilité. Le jointoiement final assure la solidité de l’ensemble.

    Entretenir ses bordures

    • Inspectez chaque année les fixations ou scellements.
    • Nettoyez les mousses et salissures sur la pierre ou le bois.
    • Traitez le bois contre les champignons et insectes.
    • Taillez régulièrement les bordures végétales pour maintenir leur forme.

    Astuces pour des bordures originales

    • Recyclez des matériaux : vieilles tuiles, bouteilles en verre enterrées, briques anciennes.
    • Combinez plusieurs matériaux pour un effet déco (pierre et acier, bois et gravier).
    • Ajoutez un éclairage LED le long des bordures pour sublimer vos allées de nuit.

    Conclusion : la bordure, touche finale indispensable

    Choisir la bonne bordure, c’est valoriser votre jardin tout en facilitant son entretien. Bois, pierre, métal, végétal… il existe une solution pour chaque style et chaque budget. Prenez le temps de bien préparer votre pose et d’harmoniser l’ensemble avec le reste de votre aménagement. Vous profiterez ainsi d’un jardin structuré, accueillant et durablement beau.

  • Créer une allée de jardin : matériaux, styles, conseils de pose

    Créer une allée de jardin : matériaux, styles, conseils de pose

    Introduction : l’allée, colonne vertébrale du jardin

    Dans un jardin, l’allée n’est pas qu’un simple passage pour relier la maison au potager ou au portail. C’est un élément structurant qui guide le regard, organise les espaces et participe pleinement au caractère du jardin. Bien pensée, elle invite à la promenade, conduit les pas, souligne un massif ou met en valeur un coin de verdure.

    À l’inverse, une allée mal conçue peut rompre l’harmonie et devenir un point faible. Choisir les matériaux, dessiner le tracé, prévoir l’entretien… créer une allée demande de l’anticipation. Du gravier rustique aux pavés élégants, du béton contemporain aux pas japonais zen, chaque option répond à un usage précis et traduit une ambiance particulière.

    Dans cet article, explorons ensemble les matériaux les plus courants, les styles d’allées, les techniques de pose, sans oublier des conseils pratiques pour que votre allée reste belle et praticable pendant de longues années.

    Quels matériaux pour une allée de jardin ?

    Le gravier : simple et économique

    Le gravier est l’un des matériaux les plus utilisés pour créer une allée. Facile à trouver, peu coûteux et relativement simple à poser, il s’adapte à de nombreux styles : jardin champêtre, méditerranéen, cottage anglais…

    Avantages :

    • Bon drainage naturel.
    • Pose rapide et accessible aux bricoleurs.
    • Large choix de teintes et de calibres.
    • Facile à modifier si besoin.

    Inconvénients :

    • Le gravier peut migrer hors de l’allée sans bordure adaptée.
    • Désherbage régulier nécessaire.
    • Risque de creusement avec le passage répété de véhicules.

    Conseil : Pensez au stabilisateur de gravier (nid d’abeille) pour limiter les ornières et maintenir le gravier en place.

    Les pavés : charme et robustesse

    Les pavés offrent une alternative plus solide. En pierre naturelle, en béton ou en pierre reconstituée, ils créent une ambiance chic et soignée, idéale pour une allée principale ou une entrée de maison.

    Avantages :

    • Grande solidité, même pour les allées carrossables.
    • Esthétique haut de gamme.
    • Large choix de formes et de motifs (pavés rectangulaires, en queue de paon, opus romain).

    Inconvénients :

    • Pose technique, souvent confiée à un professionnel.
    • Prix plus élevé que le gravier.

    Dalles et pas japonais : pour un jardin zen

    Les pas japonais sont très prisés pour créer un chemin discret au milieu d’une pelouse ou pour relier un coin détente au potager. En pierre naturelle, en ardoise ou en grès, ils s’intègrent parfaitement dans un jardin à l’esprit asiatique.

    Avantages :

    • Pose simple et rapide.
    • Effet visuel élégant et léger.
    • Préserve la végétation environnante.

    Inconvénients :

    • Surface glissante par temps humide.
    • Stabilité variable selon la pose.

    Le béton décoratif : moderne et durable

    Pour une allée contemporaine, le béton est une valeur sûre. Béton désactivé, béton imprimé ou béton drainant : chaque finition offre un rendu particulier. On peut même y intégrer des motifs pour imiter des pavés ou des planches de bois.

    Avantages :

    • Très robuste et stable.
    • Facile d’entretien.
    • Nombreuses finitions possibles.

    Inconvénients :

    • Pose technique et onéreuse.
    • Peu modulable après installation.

    Bois et matériaux composites

    Pour une allée chaleureuse, notamment pour une terrasse ou un accès piscine, le bois est une option intéressante. On peut utiliser des caillebotis, des rondins ou des traverses paysagères.

    Avantages :

    • Aspect naturel et authentique.
    • Pose modulable.

    Inconvénients :

    • Entretien régulier contre l’humidité et le grisaillement.
    • Moins durable que la pierre ou le béton.

    Formes et tracés : dessiner son allée

    Le tracé est tout aussi important que le choix du matériau. Il définit l’esprit du jardin et son organisation.

    Allée droite ou sinueuse ?

    Une allée droite donne un aspect formel et ordonné, parfaite pour une entrée majestueuse. À l’inverse, une allée sinueuse invite à la découverte, idéale pour un jardin paysager, un potager ou un espace boisé.

    Largeur et usage

    Une allée piétonne fait en général entre 60 et 120 cm de large. Pour une allée carrossable, prévoyez 3 mètres minimum.

    Respecter l’équilibre

    Le tracé doit guider naturellement sans couper les perspectives. Pensez à intégrer l’allée dans un plan d’ensemble avec les massifs, la terrasse et la pelouse.

    Préparation du terrain et pose

    Une bonne préparation conditionne la durabilité de votre allée.

    Décaissement et fondations

    Décaissez le sol sur une profondeur adaptée (15 à 25 cm). Déposez une sous-couche drainante (gravier concassé) pour éviter les affaissements.

    Stabilisation et bordures

    Les bordures maintiennent le matériau en place et donnent une finition nette. Elles peuvent être en pierre, métal, bois ou plastique recyclé.

    Pose selon le matériau

    • Gravier : pose sur géotextile + nid d’abeille pour stabilisation.
    • Pavés : lit de sable compacté et pose en quinconce ou en motif.
    • Dalles : pose sur sable ou plots réglables pour une terrasse.
    • Béton : coulage sur coffrage, prévoir joints de dilatation.

    Styles et inspirations

    Chaque allée traduit un univers.

    Allée à l’anglaise

    Courbes douces, gravier, allée bordée de vivaces et de massifs fleuris.

    Jardin méditerranéen

    Gravier clair, dallage irrégulier, plantes aromatiques le long du passage.

    Ambiance japonaise

    Pas japonais, galets, bambous et érables du Japon pour une atmosphère zen.

    Style contemporain

    Lignes droites, béton lisse, graviers gris, bordures minimalistes.

    Entretien et durabilité

    Une allée bien entretenue reste esthétique des années durant.

    • Enlevez régulièrement les mauvaises herbes (binette, désherbant naturel).
    • Ravivez le gravier en en rajoutant si nécessaire.
    • Nettoyez les joints de pavés à l’eau claire ou au nettoyeur basse pression.
    • Traitez le bois tous les 2 ans avec un saturateur ou une lasure.

    Conclusion : bien choisir son allée

    Prendre le temps de bien penser son allée, c’est s’assurer un jardin harmonieux, fonctionnel et durable. Matériau, tracé, style : chaque détail compte. Pour un résultat réussi, adaptez votre choix à votre budget, au climat et à l’usage prévu. Et n’oubliez pas : une allée, c’est aussi une invitation au voyage dans votre propre jardin.

    Alors, à vos plans et à vos pelles !

  • Redonner vie au jardin : 8 idées de haies esthétiques, utiles et écologiques

    Redonner vie au jardin : 8 idées de haies esthétiques, utiles et écologiques

    Encouragés par la promesse d’une pousse rapide, d’un écran végétal à l’épreuve des regards indiscrets, nombre de propriétaires ont opté pour des végétaux persistants bien connus et peu onéreux, taillés au cordeau. Constituant de véritables murs que certains n’hésitent pas à qualifier de « béton vert », ils sont le plus souvent : le laurier cerise (ou laurier palme), le cyprès, le thuya.

    Si vous envisagez de créer ou renouveler une haie, sachez qu’il existe pourtant de nombreuses alternatives à ces haies mono-spécifiques.

    Car ces haies monoculture peuvent certes masquer la vue, mais elles présentent aussi des défauts : elles sont vulnérables aux maladies (un parasite, et toute la haie est en danger), elles demandent un entretien régulier, elles n’offrent presque rien à la biodiversité et deviennent vite monotones, sans floraison ni fruits.

    Une haie n’est pas une simple barrière : c’est une invitation à créer un écosystème vivant, chatoyant selon les saisons, accueillant oiseaux, insectes et petits animaux.


    Qu’est-ce que c’est ?

    Des arbustes épineux comme le pyracantha, le berberis, le prunellier : une barrière naturelle parfaite pour dissuader les intrus, tout en restant élégante.

    Pourquoi l’adopter ?

    • une fois mature, elle constitue une barrière infranchissable, et devient ainsi une protection physique grâce aux feuilles piquantes ou aux branches épineuses (cambrioleurs, gros animaux…) tout en restant écologique !
    • les plus petits animaux (oiseaux, rongeurs…) y trouvent quant à eux un refuge dont les prédateurs n’osent pas s’approcher.

    Les végétaux qui la composent :

    • Mahonia
    • Berberis
    • Pyracantha
    • Houx
    • Prunellier
    • Argousier
    • Aubépine
    • Rosier rugueux
    • Osmanthe
    • Epine vinette
    • Cognassier du japon
    • Ajonc
    • Poncirus (citronnier)

    Qu’est-ce que c’est ?

    Le principe de la haie vive (ou haie fleurie ou haie libre) est de disposer d’une haie de hauteur variée (de 50 cm à 3m environ) agréable à l’œil toute l’année, adoptant un port naturel (par opposition aux haies classiques qui peuplent nos lotissements). Pour cela, il suffit de bien choisir les espèces végétales pour échelonner l’intérêt esthétique au fil des saisons. Au printemps et en été les fleurs, à l’automne les feuillages de teintes variées, en hiver les écorces, feuillages persistants…

    Pour éviter d’avoir une haie entièrement dégarnie durant tout l’hiver, vous pouvez jouer sur l’alternance de feuillages caducs et persistants (répartition 2/3 caducs – 1/3 persistants conseillée pour un bon équilibre visuel)

    Pourquoi l’adopter ?

    • Elle est utile pour la biodiversité et a un aspect plus naturel si elle est taillée au sécateur (en comparaison des haies droites taillées au taille-haie)
    • Elle est résistante aux maladies grâce à la diversité génétique, en particulier si elle est composée d’espèces locales ou endémiques
    • Son entretien est limité à une taille par an, voire pas de taille du tout (selon la place disponible et le rendu exact souhaité)

    Les végétaux qui la composent :

    • Cognassier
    • Forsythia
    • Aubépine
    • Weigelia
    • Photinia
    • Lauriers (laurier sauce, laurier thym…)
    • Tamaris
    • Lilas
    • Troène
    • Seringat
    • Viorne
    • Ceanothe
    • Eleagnus
    • Amélanchier
    • Physocarpus
    • Cornouillers
    • … et bien d’autres !

    Qu’est-ce que c’est ?

    Autrefois typiques de nos campagnes, les haies dites bocagères rassemblaient arbres et arbustes locaux pour structurer les champs et pâturages. Supprimées massivement lors du remembrement agricole entre les années 1960 et 1980, elles jouaient pourtant un rôle clé : elles freinaient les vents dominants, filtraient l’eau de pluie, limitaient l’érosion des sols et abritaient une grande diversité d’espèces. Elles participaient aussi au charme des paysages ruraux, que beaucoup regrettent aujourd’hui.

    Pourquoi l’adopter ?

    • Quel spectacle à l’automne ! (seul inconvénient : elle perd son feuillage en hiver)
    • Port naturel (selon le style de taille adoptée)

    Les végétaux qui la composent (variable selon les régions):

    • Érable champêtre
    • Pommier sauvage
    • Charme commun
    • Frêne
    • Filaire
    • Viorne
    • Sureau
    • Cornouiller
    • Noisetier
    • Chêne
    • Saule
    • Fusain
    • Prunus
    • Sorbier

    Qu’est-ce que c’est ?

    La haie nourricière combine l’intérêt esthétique et l’utilité pour nos assiettes, puisqu’elle est composée de végétaux fournissant des fruits divers (charnus ou secs) et des baies.

    N’oublions pas qu’à l’état sauvage, nos fruitiers que sont les pommiers, cerisiers, pruniers… adoptent plutôt un port buissonnant (Vs. la tige que nous voyons dans les commerces, issus de la greffe sur un scion)

    Pourquoi l’adopter ?

    • Parfait pour les petits jardins dont la taille limite les choix et ne permet pas l’implantation d’un verger plus conventionnel
    • Nourrissante à la fois pour vous, les animaux et les insectes (attention certains fruits ne se consomment que cuits / en gelée car ils peuvent être toxiques s’ils sont crus : c’est par exemple le cas du sureau)

    Les végétaux qui la composent :

    • Pommier
    • Prunier
    • Amélanchier
    • Casseille
    • Cassissier
    • Groseillier et groseillier à maquereau
    • Baie de goji
    • Noisetier
    • Cerisier
    • Nashi
    • Mûrier
    • Vigne
    • Poirier
    • Arbousier
    • Sureau

    Qu’est-ce que c’est ?

    Véritable trait d’union entre la clôture et la haie végétale, elle consiste à planter des tiges de saule vivant directement en terre, puis à les tresser ou à les palisser pour leur donner la forme souhaitée. Leur caractère naturellement souple et longiligne facilite l’exercice.

    Pourquoi l’adopter ?

    • Elle se prête à (presque) toutes les folies : clôture droite, en courbe, dôme, arche, bordure… les seules limites sont votre imagination et votre patience 😊
    • Elle est peu épaisse et peu dense, donc adaptée aux petits espaces
    • Son coût est très faible puisqu’il suffit de se procurer des rameaux encore verts et fraichement taillés

    Les végétaux qui la composent :

    • Différentes variétés de saule (doré, pourpre, crevette…)

    Qu’est-ce que c’est ?

    Tout « simplement » un empilement de bois mort d’environ 1 mètre, maintenu en place par des pieux, préférablement en bois.

    Elle a été inventée par Herman Benjes, un écologue allemand du XXe siècle qui a documenté et popularisé cette technique à la fin des années 80.

    Les déjections des animaux y trouvant le gîte contiennent des graines qui formeront à leur tour une haie vivant de plantes locales, une fois la haie sèche elle-même décomposée.

    Avec les années, la haie « morte » va se tasser peu à peu, laissant place aux arbres et arbustes qui auront pu se ressemer. Vous aurez donc une haie naturelle qui se sera créée d’elle-même !

    Pourquoi l’adopter ?

    • Pratique si vous avez beaucoup de résidus de taille à recycler
    • Refuge pour la faune sauvage (insectes, petits mammifères, oiseaux…) et la flore (champignons, bactéries)
    • Écologique (il évite le dépôt en déchetterie e nourrira toutes sortes d’insectes)

    Les végétaux qui la composent :

    Assez peu d’importance mais mieux vaut éviter une trop grande quantité de résineux, qui se décomposent mal et acidifient le sol, ou de feuilles coriaces comme celles des lauriers palme. Variez en revanche autant que possible le diamètre des branchages et n’hésitez pas à incorporer racines et feuilles.


    Qu’est-ce que c’est ?

    Assez proche de la haie en osier vivant, elle consiste à pratiquer une taille puis un tressage spécifiques qui lui procureront cet aspect singulier de branches enchevêtrées.

    Elle est malgré tout assez technique et nécessite un bonne préparation et mure réflexion, car les coupes pratiquées sur des sujets déjà bien installés sont importantes et évidemment irréversibles.

    Pourquoi l’adopter ?

    • Pour son intérêt technique (ancestral) et écologique
    • Pour son caractère infranchissable une fois bien développée, idéale pour les animaux

    Les végétaux qui la composent (comme la haie bocagère : nécessairement des essences locales) :

    • Aubépine
    • Prunellier
    • Houx
    • Noisetier
    • Saule
    • Charme
    • Hêtre
    • Érable
    • Chêne

    Qu’est-ce que c’est ?

    Comme son nom l’indique, ce type de haie utilise les rêves de hauteur de certaines plantes pour recouvrir un support (treillis, grillage, panneau, brande de bruyère…).

    Grâce à leurs vrilles, à leurs crampons, ou à leurs épines, les plantes grimpantes garnissent très rapidement l’endroit où elles sont installées.

    Pourquoi l’adopter ?

    • Encombrement minimal si elle est taillée régulièrement ; elle est donc pratique dans les petits jardins
    • Ces plantes sont souvent fleuries voire parfumées

    Les végétaux qui la composent :

    • Clématite (caduque ou persistante)
    • Chèvrefeuille
    • Bignone
    • Passiflore
    • Lierre
    • Jasmin
    • Glycine
    • Rosier grimpant
    • Hortensia grimpant
    • Houblon
    • Vigne vierge

    Conclusion et résumé

    Type de haieRapidité de croissanceIntérêt principalHauteur (en moyenne)Difficulté
    DéfensiveMoyenneAnti-intrusion2/3m+
    Vive ou libreMoyenneEsthétique2/4m+
    Champêtre ou bocagèreLenteEcologique2/5m voire plus+
    NourricièreMoyenneAlimentaire, écologique2/4m+
    VivanteRapideEsthétique, faible coût1/2m++
    Sèche ou de BenjesLenteEcologique1/2m+
    PlesséeLenteEcologique1/2m+++
    GrimpanteRapideEsthétique, rapidité2/3m+

    Changer de la haie monoculture, c’est choisir la vie – un jardin à votre image, avec dynamisme, parfums, récoltes, textures et un écosystème foisonnant. Que vous penchiez pour une champêtre généreuse, une haie fruitière gourmande ou un rideau fleuri, vous créez plus qu’une haie : un lieu de rencontre douce entre la nature et vous.

    Découvrez, mélangez, imaginez, et surtout, n’hésitez pas à partager vos photos et retours – le jardin se cultive aussi avec des histoires humaines !